L’Hypnose et Confiance / Estime de soi

Une image de soi positive participera à une bonne estime de soi et à plus globalement à la confiance en soi. Elle est souvent à la base de tout travail sur soi.

« SI TU CHERCHES ENCORE CETTE PERSONNE QUI CHANGERA TA VIE, REGARDE TOI DANS LE MIROIR » Roman Price

Comment définir La confiance en soi ?

La confiance en soi est le sentiment d’être en capacité de faire face à une tâche ou des circonstances particulières, ou le sentiment d’être en capacité de pouvoir réagir de manière appropriée.

La confiance en soi vous permet de :

  • Reconnaître vos talents, vos accomplissements et vos besoins pour continuer à vous développer et acquérir plus de maîtrise,
  • Remettre le passé à sa place,
  • Reconsidérer les critiques (sans se sentir écrasé ou en insécurité),
  • S’émanciper,
  • Construire un système de croyances qui vous sont propres et sont soutenantes,
  • Vous affirmer et ce de manière profondément humble,
  • Dire ce que vous ressentez,
  • Avoir envie d’agir, et passer à l’action.

En fait la confiance en soi est une forme d’assurance dans son propre jugement.

Une grande confiance en vous vous rendra positif et sécure. Les personnes qui ont confiance en elles sont bien dans leur peau et ont confiance dans le fait qu’elles peuvent construire le futur qu’elles
souhaitent.

Comment définir l’Estime de soi ? (voir la vidéo pub Dove)

L’estime de soi est le jugement interne ou l’auto-évaluation de sa valeur. Pour évaluer votre niveau d’estime de vous vous pouvez vous demander: « Quelle est ma valeur de 0 à 10 ? » Cette valeur est subjective et reflète l’image que vous avez de vous-même. En quelque sorte, l’estime de soi équivaut à votre propre sentiment de valeur.

Une bonne estime de soi permet de :

  • Se donner de la considération en ne se sentant ni inférieur, ni
    supérieur,
  • Se sentir acteur des évènements de sa vie (et non victime),
  • Se protéger de la manipulation, et rester dans la réalité de sa personne (sans recours à l’idéalisation de soi).

Certains chercheurs proposent une alternative à l’évaluation interne de soi : l’arrêt pur et simple de toute évaluation de notre « valeur » au profit d’une évaluation de nos comportements, valeurs, et
satisfaction personnelle.

En réalité, l’estime de soi est un reflet de la parentalité que nous avons eu : de nombreuses études montrent en effet un lien de cause à effet entre un attachement parental sécure ou sécurisant et l’estime de soi ultérieure. Il est vrai que le respect inconditionnel et l’amour inconditionnel soutiennent l’estime de soi.
L’estime de soi, ou mauvaise estime de soi, peut aussi découler de l’évaluation interne et comparaison entre le soi actuel, le soi idéalisé et le soi honnis.

Lorsque vous avez une bonne estime de vous, vous avez des croyances et des états physiologiques soutenants de votre développement comme par exemple – « J’ai de la valeur », « J’en
vaut la peine », ou de la fierté. Ces croyances et états soutenants ont tendance à créer un plus grand respect de votre personne, et une plus grande intégrité.
A l’inverse, une mauvaise estime de soi vous pousse à chercher à l’extérieur un statut, une renommée, une acceptation, ou un amour qui vous donnerait une meilleure estime de vous mais qui en réalité n’augmentent pas nécessairement votre estime de vous ou votre capacité à vous réaliser.

L’hypnose est un formidable outil pour avoir une meilleur connaissance de soi c’est-à-dire être capable de se voir et de s’accepter tel que l'on est, avec ses forces et ses faiblesses, ses contradictions, ses croyances, ses mécanismes de défense, ses désirs, ses idées, ses ressentis, ses capacités, ses valeurs.
Un accompagnement sous hypnose permet également de se libérer de conditionnements, croyances, peurs qui nous limitent.
L’Hypnose agit (entre autres) sur les différentes formes de complexes :

  • Le complexe d’infériorité : JE SUIS NUL
    Auto dévalorisation devant autrui dans l'image de soi. La confiance en soi se perd dans la croyance de ne pas être à la hauteur, d'être ridicule et objet de dérision.

  • Le complexe d'échec : JE N’Y ARRIVERAI JAMAIS
    Les personnes projettent dans l'avenir des obstacles infranchissables ce qui amène le découragement. S'engageant avec l'idée de l'échec la personne abandonne à la première difficulté ou n’essaie même pas.

  • Le complexe d'exclusion : PERSONNE NE M’AIME (ou JE NE SUIS PAS DIGNE D’ETRE AIME)
    C'est le sentiment permanent de rejet, voire d'abandon. Le manque de confiance en soi se traduit ici par le manque de confiance dans les sentiments des autres à son égard.

  • Le complexe de culpabilité : JE N’AI PAS LE DROIT
    C'est le sentiment d'être fautif, de ne pas être en règle, de ne pas avoir le droit (de dire, de faire, d'exister, d'échouer, de changer, etc.). L'affirmation de soi face à autrui ou dans un groupe est rendue difficile par la projection sur ces situations d'une sorte de tribunal où la personne est l’accusée.

  • Le complexe de supériorité : JE SUIS LE MEILLEUR
    L'excès d'assurance, la volonté de domination, la recherche effrénée de succès, de l'admiration des autres, deviennent des façades défensives, des surcompensations plus ou moins accusées de divers complexes précédents.

Métaphore : La jarre ébréchée

Le porteur d’eau avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.


L’une des jarres conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître. L’autre jarre avait un éclat et perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route. Chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.


La jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sans faille sa fonction du début à la fin.
La jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce qu’elle aurait voulu faire. Elle vivait cela comme un échec permanent. Au bout de deux années, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.


« Je me sens coupable, j’ai honte et je te prie de m’excuser. »
« Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? »
« Depuis 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau, je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau. Par ma faute, et malgré tous tes efforts, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts », lui dit la jarre abîmée.


Touché par cette confession, et plein de compassion, le porteur d’eau répondit : « Pendant que nous retournons à la maison du maître, je te demande de regarder les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ».


En montant la colline, la vieille jarre pu voir sur les bords du chemin, de magnifiques fleurs baignées de soleil. Cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d’eau dit à la jarre « Tu t’es rendu compte qu’il y avait de belles fleurs uniquement de ton côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite ? J’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de ton coté du chemin, et chaque jour tu les as arrosées. Grâce à toi, pendant 2 ans, j’ai pu cueillir de magnifiques fleurs pour décorer la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et aussi belles. »